Ca sent les bonbons à la menthe dans la salle, ça sent la naphtaline à l'écran. Tom Hooper, le réalisateur britannique aussi fin qu'un camion citerne, revient à la charge dans un mélodrame sirupeux tout bonnement exécrable.
Le discours d'un roi etait sympathique malgre son aspect on ne peut plus oscarisable, passe encore. Là oú le Hooper a carrément déraillé c'est dans l'adaptation de la comédie musicale Les Misérables, Le père Hugo est toujours retourné dans sa tombe depuis ce 25 décembre 2012. Non content d'avoir anéanti l'oeuvre du plus grand et respecté auteur français, il réhabilite un intérêt pour un peintre danois médiocre devenu femme et modèle pour le mouvement transgenre. Un juste combat, c'est surement pour cette raison que si l'on ose critiquer le film, on se fait cataloguer de réac.. Mais cela n'a rien à voir.
Danish girl c'est 2 heures d'ennui, pire, de torture. De clichés de mise en scène et de narration. C'est clinique et ça joue des violons (Desplat tu derais avoir honte) pendant des heures. Le pire dans tout ça c'est que le film est porté par la toute juste oscarisée nouvelle coqueluche d'Hollywood (et des spectateurs français), j'ai nommé Eddie fucking Redmayne. Non content d'incarner un personnage détestable, monstrueusement égoiste envers sa femme qu'on a envie de claquer et de secouer violemment, L'acteur le plus insupportable de tous les temps a compris de son métier d'acteur qu'il fallait en faire des tones, pencher la tête et jouer les vierges effarouchées en tremblant des lèvres sur chaque gros plan. L'omniprésence de ce pleurnichard et exécrable Redmayne ne fait qu'anihiler tout intérêt qu'on puisse porter à ce film déjà foutrement académique.
Alors j'adresse un immense doigt d'honneur aux Oscars et à Hollywood, cette immense machine qui se meurt à petit feu à force de servir les mêmes plats réchauffés, les mêmes recettes prévisibles, aseptisées, cliniques et sirupeuses... Ô combien sirupeuses...