Le pitch est simple et efficace : une Rockstar, ou plutôt un chanteur interprète de renom en fin de carrière découvre que celui-ci est passé à coté de sa vie. Ce dernier avait en fait un vrai talent de compositeur (loin de la soupe que l'on a écrit pour lui durant 40 ans) et également une famille (dont les drogues l'ont gardées à l'écart).
Bref, l'histoire d'un mec qui cherche à recoller les morceaux en s'exilant dans la chambre d'un Hilton d'une manière assez touchante.
Certaines scènes sont drôles, voir jouissives, le tout porté sur les épaules d'un Pacino, talentueux comme toujours, et très crédible dans le rôle de l'Artiste sur le retour. Mention spéciale également pour Bobby "Boardwalk Empire" Cannavale dont le talent n'est plus à prouver. Une première moitié de film absolument fabuleuse, on sombre ensuite dans les travers classiques et prévisibles des comédies dramatiques américaines : amourette, happy end et tout le toutim, prises de risques 0% et grosses ficelles calibre 22.
Une bonne surprise malgré tout avec une BO composé quasi exclusivement de titres de John Lenon.