Dans la maison par bracket
Rien n'est laissé au hasard. Cette maison devient la vôtre, spectateur. Vous êtes un brin mal à l'aise de ne plus vouloir en sortir, un peu effrayé sans doute que quelqu'un vous tape sur l'épaule en vous demandant si vous ne seriez pas, au fond, un peu voyeur. Juxtaposant avec virtuosité les séquences hors/à l'intérieur de cette maison fantasmée, Ozon perd le spectateur qui se retrouve perdu dans un labyrinthe de Minotaure.
Chaque détail compte, et semble prouver tout et son contraire.
C'est un film sur la relation maître disciple qui parfois s'inverse, c'est un film sur l'apprentissage, c'est un film sur le désir, c'est un film sur le voyeurisme, on n'est pas loin du chef d'oeuvre d'un grand réalisateur.