Magistral, magnifique, superbe, il faudrait être Boris Vian ou Raymond Queneau pour inventer les qualifatifs qui siéraient à cette oeuvre.
Je viens de me souvenir avoir lu un polar du même auteur, Cadre Noir, que je ne connaissais pas à l'époque. Et depuis, ce roman me sert de référence pour juger toutes les oeuvres de sa catégorie.
L'auteur s'attaque ici par le dessous au thème complexe de la 1ère guerre mondiale, et quelle réussite.
La structure romanesque fait penser en cette période de JO d'hiver à une valse de danse artistique, chaque histoire s'entremêlant avec grâce à celle des autres personnage, sans jamais perdre en cohérence.
Dès la première page on est happé, et on vibre jusqu'à la fin aux côtés de héros ordinaires qui, en ce qui me concernent, resteront longtemps gravés dans ma mémoire.