Dans la maison par Brice B
Je n'avais à la fois pas du tout entendu parler du dernier Ozon (et pourtant ça fait toujours son petit évènement chez mes amis), et à partir du jour où j'ai accepté d'envisager d'aller le voir avec une copine, j'ai été submergé d'avis positifs en 48h. C'est comme si, d'un coup, tout le monde s'était passé le mot pour me dire que j'avais fait le bon choix.
Pour autant, jusqu'à ce que je pose mes fesses dans le confortable fauteuil de mon cinéma (l'un des avantages d'avoir quitté Paris, c'est qu'on dit adieu aux sièges rabattables de chez UGC et aux douleurs des genoux plantés dans le bois des sièges de devant...), je n'avais aucune idée du sujet de ce film. J'avais eu pour info : "Lucchini est génial en prof" et "le petit Ernst a un nom allemand mais vient de Cherbourg". Rien de saisissant.
En sortant du film, j'ai globalement un avis très positif sur Dans la maison, à mon avis autant pour le sourire en coin et l'oeil brillant du jeune Claude (et parce qu'en plus il ressemble à mon copain Mathieu !) que pour l'intrigue du film, cette incertitude permanente, nous amenant à la limite du thriller. C'était bien, c'est vrai, même si parfois c'était un peu lourd (sur le tard, je me demandais ou, quand et comment ça allait finir).
Un bon film, un très bon casting avec effectivement un avenir prometteur pour le jeune Ernst Umhauer qui pourrait obtenir le César du meilleur espoir masculin cette année, et une belle bande originale, signée Philippe Rombi. Que demander de mieux ?