Commençons par le commencement : Luchini, je t'en supplie, ne t'arrête jamais de jouer. Je t'aime bien trop pour ça.
"Dans la maison", c'est l'histoire du fictif, du réel, de la littérature, de l'amour des mots. C'est un gamin de 16 ans qui raconte son weekend, sur demande de son professeur de français. On les connaît tous, ces dissertations-là. Il est allé chez un ami à lui, a rencontré sa famille. Ledit professeur est aussi intrigué que charmé par la façon d'écrire de son élève, cinglante et inhabituelle. Il veut une suite. Et c'est là que ça devient beau.
Oui, c'est beau de voir comment cette envie inépuisable d'histoires perdurent, chez les adultes comme chez les gosses. Il faut qu'il continue à écrire, ce môme. Même si ça commence à devenir glauque. "Osef", dirais-je même, une cigarette entre les dents et quelques grammes dans le sang, dans ce genre de moments où je me perds à parler n'importe comment. Ce que ce professeur veut, c'est une suite. Il veut lire, il veut vivre avec cet adolescent (très charismatique-miam-miam) ces aventures. Le souci, c'est qu'à côté de l'histoire racontée, y'a le réel. Oui. Il est là. Non, de l'autre côté. Vous le voyez ? Ce réel qui gigote, et n'attends qu'une seule faille pour mordre à sang ? C'est ça qui est beau, foutrement beau. C'est cette dualité qui m'a ravie. C'est ça que j'ai aimé, outre le jeu d'acteur.
Ça part un peu en cacahuètes, mais la vraisemblance, bien que parfois bancale, ne se pète pas la gueule.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Indescription.