propagande karl-zerotesque
Après le Dans la peau de Jacques Chirac qui avait eu un certain succès, Karl Zéro reprend la même recette et l’adapte à Kim Jong-Un, jeune dictateur coréen ayant pris la succession de son père en...
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le 30 déc. 2015
Après le Dans la peau de Jacques Chirac qui avait eu un certain succès, Karl Zéro reprend la même recette et l’adapte à Kim Jong-Un, jeune dictateur coréen ayant pris la succession de son père en 2011.
La critique principale concerne son enfance et son adolescence passées en Suisse, qui nous font comprendre que l’individu connait très bien la culture occidentale. Il ne parait pas du tout crédible dans ce rôle de leader révolutionnaire, surtout lorsqu’il fait construire une station de ski par ses soldats, qu’il fait inaugurer un terrain de basketball par Denis Rodman, s’amuse dans les parcs d’attraction, ou apprécie des comédiens en costume de Mickey et Minnie.
Karl Zéro le fait passer pour un grand enfant, immature, complètement dépassé par la fonction qui lui a été attribuée. Ce qui fait sourire, c’est le contraste entre une communication d’état montrant des foules qui lui vouent un culte démesuré et la réalité où la moindre critique interne au régime n’est pas tolérée.
On pourra tout de même reprocher à Karl Zéro de rentrer lui aussi dans le jeu de la propagande. Il aurait pu faire une critique basée sur des faits concrets mais à préféré le détournement avec une voix off débile pour se moquer du dictateur. C’est dommage, parce qu’on en oublie du coup les conditions de vie en Corée du Nord.
Dans le style critique de la Corée du Nord, la comédie The Interview était bien plus amusante.
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/10/24/dans-la-peau-de-kim-jong-un/
Créée
le 30 déc. 2015
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