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Nous y voilà ! Après avoir critiqué le court-métrage de David F. Sandberg (à ne pas confondre avec l'autre David Sandberg, le réalisateur de Kung Fury, vous savez le court-métrage totalement barré de l'an dernier avec David Hasselhoff en caméo !), je critique le long ! Après qu'il s'est fait remarquer grâce à ce court somme toute simple et efficace, James Wan a décidé de lui laisser sa chance en lui laissant adapter son film en long - métrage. La transition est-elle efficace ? Nous allons voir ça.
La question est, comment transposer un concept aussi simple pour le faire tourner en 1 h 41 ? Et bien en essayant de faire un long métrage capable d'exploiter au maximum les possibilités du concept. Seulement, là on a un soucis. Le film est juste un terrain de jeu où le réalisateur exploite son concept dans toutes les directions différentes et ça se voit. En dehors de ça, c'est du scolaire. Pas de plan vraiment bien inventif, rien de transcendantale, ni de franchement attrayant. Cela dit, comme c'est l'adaptation de son court-métrage ce n'est pas dérangeant. En effet, il fait de très bonnes scènes afin d'exploiter son concept de toutes les façons différentes.Cela dit, le film a fait une erreur capitale. L'histoire du film donne une consistance à la créature. Du coup, les possibilités du concept s'en retrouve limité et on le voit. Et la seule manière est de forcer l'obscurité à plusieurs moments. Le film en devient alors plus prévisible, là où dans le court métrage, il était plus libre. Bref, il y a des situations qui sont justes forcés afin d'exploiter le concept et c'est dommage. Le fantôme aurait bien plus d'efficacité s'il n'était pas entravé. Et on en vient au personnage.
L'un des points faibles du film sont les personnages, qui malgré un effort de développement sont assez archétypaux.
Rebecca (Teresa Palmer) est la figure de la fille rebelle envers sa mère. Même si elle est l'héroïne du film, elle est l'archétype même de la fille rebelle qui revient parce que son frère pense avoir vu un fantôme visible dans le noir.
Sophie (Maria Bello) est la mère qui est folle et qui a caché a ses enfants qu'elle a été dans un hopital psychiatrique (après tout ce temps ???)
Martin (Gabriel Bateman) est le garçon qui veut convaincre sa sœur d'aider sa mère et ...c'est tout. Et bien sûr qui est la cible du fantôme.
Bret (Alexander DiPersia ) est le petit ami et c'est ...tout.
Et bien sûr, Diana le fantôme (Alicia Vela-Bailey) est l'ancienne amie de Sophie. Autant dire tout de suite, elle est effrayante et possède un passé très lié avec Sophie.
Enfin, nous avons le caméo de Billy Burk alias Paul, qui est le second mari. Sa scène est l'une des seules à exploiter le concept pleinement
L'histoire est simple. Suite à la mort de Paul, Martin découvre que sa mère a sombré dans la folie et parle avec un entité mystérieuse et effrayante. Rebecca qui offre son secourt se souvient qu'elle aussi a été traumatisée par elle. Déjà, je trouve que l'histoire est assez inappropriée pour exploiter pleinement le concept. Le but affiché du réalisateur semble être de donner plus de consistance à l'entité. Idée intéressante mais qui se révèle plus clichée qu'autre chose et qui fait que l'histoire est prévisible. On sait dès le départ comment ça va se passer et l'intrigue est limpide. Bref, ce qui nous fait aller jusqu'au bout était de voir comment le réalisateur allait s'y prendre pour faire tenir son concept. Mais il y a des choses que je ne comprends pas.
Comment se fait-il qu'à plusieurs moment on a des ampoules qui clignotent, tuer les flics sans les brûler. Etc
Du coup le film se révèle sans grande surprise malgré une volonté d'en faire un film cohérent.
Le premier film de David F. Sandberg est un film certes bien raconté mais sans grandes surprises. Sa volonté d'adapter son court-métrage est honnête ainsi que de donner plus de consistance au concept était bien vu. Mais le résultat reste au final un film plutôt simpliste, sans grandes surprises et prévisible. Surtout la plus-value de son court-métrage ne fonctionne guère. N'est pas Neill Blompkampf qui veut !
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Créée
le 19 sept. 2016
Critique lue 872 fois
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