Phare à on

Dans les temps anciens, un jeune pharaon, dit Kah To Bé, voit son père se faire tuer par les soldats de son oncle, et il en profite pour prendre la fuite, emportant avec lui un sceptre qu'il confie à son serviteur. Des siècles passent, plus exactement le début du XXe siècle, et une expédition anglaise se met à jour afin de retrouver le tombeau de ce jeune pharaon, avec l'aide d'un descendant du serviteur mais déçu de l'attitude des explorateurs, ils va utiliser le sceptre pour réveiller Kah To Bé.

A l'instar de Frankenstein, Dracula ou le loup-garou, la figure de la momie a été fortement présente au sein de la Hammer, et Dans les griffes de la momie est la troisième itération de cette créature fantastique. Qui avait donné le plutôt bon La malédiction des pharaons, réalisé en 1959 par Terence Fisher. Et je dois dire que l'introduction, qui raconte en quelque sorte la fuite de Kah To Bé, est plutôt réussie, donnant presque l'illusion d'un extérieur tourné en Égypte. Mais après, je trouve que ça se gâte, car c'est assez long (alors que ça ne dure que 90 minutes) du fait d'un rythme parfois indigent, mais entre la faiblesse des acteurs principaux (André Morell et Elizabeth Sellars) et le fait que ça ne soit pas vraiment violent, malgré une mort finale plutôt réussie, c'est un des opus les plus faibles produits par la Hammer découvert de récente mémoire.

De plus, il est difficile de rester sérieux quand on voit distinctement sur plusieurs plans où on voit le dos de la momie... une fermeture éclair ! Il manque la présence de Christopher Lee ni le pouvoir de suggestion de Terence Fisher pour un Hammer très moyen.