Paul (Romain Duris) est en pleine dépression après sa séparation d'avec Anna. Il vient se réfugier chez son père Mirko (Guy Marchand) qui vit seul avec son plus jeune fils, Jonathan (Louis Garrel), encore étudiant. Jonathan, qui aime bien son frère, tente de le sortir de sa dépression en l'entraînant "Dans Paris".
L'action se déroule au cours d'une seule journée où, avec plus ou moins de succès, le père, le frère et la mère (Marie-France Pisier) tenteront d'aider Paul à sortir de sa dépression.
Mon opinion sur ce film
Toujours sur la bonne impression que m'avait laissé Les chansons d'amour, je suis allé de déception en déception après avoir vu Les bien-aimés puis ce dernier film. Je me suis tellement ennuyé que j'ai bien failli ne pas le regarder jusqu'au bout.
A part dans l'Auberge espagnole, je n'ai jamais beaucoup aimé Romain Duris. Dans ce film, il n'est pas au mieux de sa forme puisqu'il traîne sa dépression, du début à la fin, en peignoir de bains et en caleçon : rien d'appétissant. De quoi donner au spectateur le bourdon !
Seul Louis Garrel, est égal à lui-même : cynique, élégant et déjanté, il sauve à lui seul un film qui ne brille ni par ses dialogues, ni par son montage, plutôt hasardeux, ni même par sa photo de Paris, aussi dépressive que son héros.
Quant à Alex Beaupain, dont les chansons nostalgiques avaient illustré avec bonheur Les chansons d'amour, je ne retiendrai que le duo chanté au téléphone entre Anna et Paul, qui arrive trop tardivement pour rattraper plus d'une heure d'un ennui mortel. Une autre scène est touchante : celle où les deux frères lisent le livre pour enfants de Solotareff : Loulou et Tom.
Film fade, bancal, sans but, sans rythme, des dialogues verbeux, particulièrement agaçants dans la bouche de Romain Duris qui, comme à son habitude, ne fait aucun effort pour les rendre compréhensibles.