Quatre ans avant Cinquante nuances de Grey (2015), les Espagnols osaient déjà le thriller érotique soft avec Dark Impulse. Une jeune magistrate doit juger l'affaire d'un meurtre d'une strip-teaseuse, dans laquelle un homme influent est impliqué. Le petit ami de la victime – également gigolo – se propose d'être un témoin décisif dans l'affaire. Mais un jeu de séduction dangereux s'initie entre la juge stricte (Eva) et le beau gigolo (Rocco, ça ne s’invente pas !).
Ne vous emballez pas ! L'affaire est très lente, il ne se passe quasiment rien (à part une scène de confrontation musclée entre l'accusé et le témoin). La magistrate qui est soi-disant l'une des meilleures du pays tombe dans le piège d'un gigolo de bas étage avec qui elle couche au premier clin d’œil, alors que c'est son principal témoin ! En ce qui concerne l'érotisme, il faut attendre 50 minutes pour avoir une scène de « baiser et frottage ». Trois scènes prises dans l'obscurité, avec des petits cris de plaisir, de nombreux plans sur le postérieur masculin, Rocco qui embrasse les fesses de sa partenaire (?), Eva qui n'arrête pas d'embrasser son nez (??). Mais promis, si vous avez la patience d'aller jusqu'à la fin, vous finirez par voir la (petite) poitrine de Leonor Watling !
Tout ça pour finir sur un tir au pistolet dans les parties intimes du gigolo par la juge. Et « maintenant quoi ? Je m'en vais te le dire, moi, quoi ! J'appelle deux experts complètement défoncés au crack qui vont travailler notre copain [Barroso] avec une paire de pinces, un chalumeau et un fer à souder. Est-ce que tu m'as entendu ESPÈCE DE PORC ??? Je suis très loin d'en avoir fini avec toi, je vais te la jouer à la flamme bien moyenâgeuse ».