Un requin géant contre un robot géant dans un nanar géant ! On dirait que la saga Mega Shark essaie de repousser un peu plus loin le niveau d'absurdité du film précédent. Le réalisateur ouvre le bal avec une unité spéciale composée de femmes en cuir et avec des décolletés plongeants, tout cela pour endormir le spectateur pour mieux le préparer à la bouse (de requin) qui l'attend. Bien sûr, les requins volent et attrapent les hélicoptères et avions de chasse ! Mais il est visiblement trop bête pour sauter au-dessus d'une crique où il est « enfermé », alors qu'il passe tout le film à sauter comme un cabri… Rappelons au passage que la première armée du monde est américaine, qu'elle peut engendrer des guerres dans le monde entier, qu'elle possède la bombe nucléaire et qu'elle s'en est servie à deux reprises, mais qu'elle est incapable de gérer un seul requin ! L'apothéose est l'envoi dans l'espace d'un missile où le requin y est attaché (où il arrive bien sûr à respirer, mais bon, au point où on en est…).
La preuve s'il en faut d'autres que le spectateur est pris pour le dernier des cons : le combat tant attendu ne dure même pas dix minutes. Et encore, le producteur ose annoncer une suite : « Mega Shark reviendra ». Quand on en a vu un (si on y arrive), on les a tous vu ! Il y aurait un Donald Trump géant qui se battrait contre le mégalodon que ce serait toujours aussi nullissime. Je vais me taire, je vais peut-être leur donner une idée. Sur ce, la dernière réplique du film qui clôturera aussi cette critique :
« Un resto ? O.K ! Mais moi, je vais éviter les fruits de mer »
Ha, ha, ha…