Le synopsis du film avait l'air intriguant, au début je n'avais même pas reconnu ce bon vieux Jim sur la jaquette, et était encore plus étonné que Charlotte fasse parti de la distribution. C'est quoi ce film ?
La réponse est assez déconcertante, honnêtement je ne m'attendais pas à ça. Bien qu'américain, on est aux antipodes des polars que l'on a l'habitude voir. Le film est d'une froideur impressionnante, terne, à aucun moment il n'y aura de couleurs pour alimenter une lueur d'espoir, non, Alexandros nous offre une vision des plus noire de la nature humaine non sans une certaine forme d'esthétisme en nuance de gris mais qui finalement ne plaira qu'à très peu de monde.
Non le film n'est pas un navet, la caméra et l'ambiance crée sont parfaitement maîtrisées, Jim n'est absolument pas dans le film alimentaire et c'est plutôt couillu d'accepter ce genre de script, Marton Csokas fait parfaitement le job et la présence de Charlotte nous rappelle que finalement on est plutôt dans le registre film d'auteur. Ce n'est pas une perle, il n'est pas perturbant comme l'a pu l'être un Irréversible en son temps et demande un peu d'effort pour être apprécié à sa juste valeur, un petit 7 lui fera néanmoins du bien ds la jungle des sondages