Sombre....comme l'ennui
Malgré une bonne idée de départ, le film ne tient pas ses promesses : un père, dont la femme est morte, très croyant (bénédicité avant chaque repas et lecture de « L’Apocalypse de Jean ») enferme ses...
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le 22 juin 2021
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Malgré une bonne idée de départ, le film ne tient pas ses promesses : un père, dont la femme est morte, très croyant (bénédicité avant chaque repas et lecture de « L’Apocalypse de Jean ») enferme ses 3 filles, Stella, Luce et Aria, dans la maison dont il a obturé les fenêtres afin de les protéger de l’action nocive du soleil qui aurait explosé. Lui seul sort à l’extérieur (muni d’un compteur Geiger) pour les ravitailler et revient affublé d’un masque à gaz, d’un casque, de lunettes de glacier. L’ainée, Stella, va remettre en cause la parole du père. Un film brouillon, au scénario inconsistant, à la psychologie minimaliste des personnages (dont on ignore tout de leur passé) qui fait penser aux derniers films de Terence Malik (en raison de la lenteur et de la longueur de certaines scènes). L’ambiance de thriller (avec des flash-back) et l’accompagnement musical classique (Mozart, Albinoni) n’est pas suffisant pour susciter l’intérêt. La description, lénifiante, de l’emprise d’un père sur ses enfants lorgne du côté de « Canine » (2009) de Yórgos Lánthimos ou de « We are what we are » (2014) de Jim Mickle mais le film est trop artificiel et peu crédible (comment la mort de la mère passe inaperçue) ?)
Créée
le 22 juin 2021
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