En voilà une bonne surprise!
Darling ( étrange Lauren Ashley Carter, vue dans The Woman) est une jeune femme qui vient prendre la place de concierge, dans un bel immeuble de New York appartenant à "Madame" (Sean Young).
Celle-ci lui explique que sa devancière a sauté du toit quelque temps auparavant.
Darling accepte quand même le poste, mais elle est cependant très vite assaillie par d'étranges visions et chuchotements.
La seule pièce inaccessible car fermée à clé, semble l'attirer comme un aimant...
Film regorgeant de mystères et de non-dit, Darling est une plongée dans une folie atmosphérique qui tenaille la jeune femme esseulée dans cet immeuble.
Immeuble qui alimente certaines rumeurs, ayant trait à l'invocation du Malin en ces lieux...
Ce film indé co-produit par Larry Fessenden et Lauren Ashley Carter (entres autres), convoque l'imagerie de/des:
- Francis Bacon ("Portrait of Michel Leris" ou encore "Three Studies for a Portrait of Lucian Freuds"),
-films de maison démoniaques (Rosemary's Baby et The Haunting),
-l'étrangeté de Carnival of Souls ( la manière de filmer le visage de Carter en clair-obscur)
-ainsi que d'un soupçon de Ms.45 (la scène de la baignoire).
Le tout est emballé par un superbe N&B dû à Mac Fisken (Pod) et une musique adéquate de Giona Ostinelli (Pod aussi).
Ce Darling me fait espérer que le cinéma fantastique n'est pas encore mort et ça, c'est une très bonne nouvelle à mes yeux.