Une belle coquille vide
Le film a ses atouts, de belles images quand il touche à la station en orbite, mais il porte de nombreux boulets en défaut. Son plus gros est sans doute son scénario qui manque presque autant...
le 31 juil. 2021
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Rien.
Rien ne vas dans ce navet absolu.
Le scénario commence par se charger de chier avec volupté sur le visage de l’exactitude historique dès la seconde scène du film, et, pas d’inquiétude, il s’y appliquera avec soins pour le reste du film également.
Les personnages sont tout droit tirés des plus sombres fantasmes d’adolescents texans prépubères en mal de poudre à canon viriliste et vont vous insupporter pour chaque seconde que chacun d’entre eux passera à l’écran. Tout ceci n’est pas aidé par un doublage français (le seul disponible sur Prime, pas même de VO) d’une profonde tristesse.
Les dialogues sont d’un surréalisme absolument dantesques, tant il m’était impensable de pouvoir un jour écrire une prose aussi intensément absurde et vide de sens que celle ci. Aucune réplique ne fonctionne, tout sonne faux tout en se prenant au sérieux, pour donner un résultat qui dépasse de loin les limites du ridicule. Je ne sais pas quel genre de primate a pu réussir à se munir de sa plume pour tenter de composer avec son front ce genre de fan fiction militaro-érotique en étant autant défoncé au plâtre que ça, il faut tout de même saluer la performance.
D’un point de vue qualité de réalisation filmique, cela faisait bien des années que je n’avais pas vu une telle merde
Chaque seconde de plan qui s’imprimera sur votre rétine vous hurlera au visage « JE SUIS UN FOND VERT » avec un responsable des effets spéciaux et de la CGI qui visiblement n’avait pour seul outil de travail que Microsoft Paint. La version de 2003.
L’éclairage est probablement géré par un genre de grand papillon de nuit, qui ne se prive pas d’assouvir sa soif de lumière en vous vomissant des projecteurs artificiels surexposés à longueur de plans. Ou alors c’est pour maladroitement tenter de cacher la criante absence de décor.
On pourrait continuer des heures durant à énumérer chaque énormité que nous propose ce résidu d’abjecte pure logique productiviste, mais le film nous a fait déjà fait suffisamment perdre de temps comme ça.
Il n’y a rien à sauver, à fuir.
Créée
le 18 déc. 2021
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