Le film a ses atouts, de belles images quand il touche à la station en orbite, mais il porte de nombreux boulets en défaut.
Son plus gros est sans doute son scénario qui manque presque autant d’originalité que de cohérence scénaristique. Là où le réalisateur avait fait se poser des questions intéressantes avec son premier film District 9, les seules questions qu’il nous fait poser avec Elysium sont celles qui gravite autour de la cohérence du récit. On ne cesse de se faire sortir du film par des aberrances grosses comme un meerkat juché sur un hippopotame, pour finir avec un grand bouquet final de non sens qui jaillit dans les dernières minutes du film.
On passera sur les scènes de combat filmés par un cadreur souffrant visiblement d’une maladie épileptique sévère, mettant ainsi une belle entaille à la lisibilité et vous offrant en retour une superbe sensation de gerbe.
Déçu car le matériau de base était prometteur, mais le produit final ne vous promet qu’une perte de temps entre clichés abscons et absurdités en tout genre