« Davy Crockett et les pirates de la rivière » film en prise de vue réelle de 1956 des studios Disney, sortie après « Davy Crockett, roi des trappeurs » n’est pas une suite, mais un prequel, cela est assez exhaustif pour être souligné, mais s’explique par le fait que l’œuvre est composée de passage de la série télé éponyme, il s’agit de recyclage, en quelque sorte.
Pour autant, le film ne m’a pas déplu et je dirais même qu’il m’a plus convaincu que le précédent, notamment grâce à sa dimension d’aventure plus évidente. J’ai relevé moins de passage à vide, une plus grande cohérence dans l’histoire (les deux épisodes qui composent le film sont étroitement liés et se font suite). En revanche, les personnages manquent d’évolution et l’intrigue est vaine, sans but ni morale, sinon celle de dire que les gentils triomphent des méchants.
D’une certaine manière, le film enchaine moins de maladresse qu’auparavant, on relève moins de sujets de polémique, et j’ai même l’impression que les cascades sont moins désastreuses, à l’exception faite de la bataille dans la rivière, ou une fois de plus, la mêlée des intervenants ressemble à une cacophonie peu maitrisée.
Même si je crois qu’il s’agit d’un produit mercantile, le film est une curiosité (un peu à part de ce que font les studios Disney d’ordinaire), il se laisse pourtant suivre sans difficulté. D’un point de vue narratif l’œuvre n’en vaut pas la peine, puisqu’elle ne mène nulle part. Mais l’aventure est légitime. Tout cela ne valait pas deux films, et la série se suffisait à elle-même, mais ils auront au moins eu l’avantage de me la faire découvrir à travers eux.