Bon, bien entendu, les têtes d'affiche auront eu raison d'éventuels doutes sur ce film commençant à dater, j'étais même étonné d'apprendre que Willem Dafoe et sa tête inquiétante n'était pas un véritable vampire, mais juste un simple acteur. Et donc nous voici avec un nouveau virus vampirique, transformant cette fois-ci une bonne partie de la population, mais ne nous faisant apparemment pas oublier nos réflexes de surconsommateurs, à tels point que le sang humain vient à manquer, jusqu'à en être rationné, ramenant les représentants de cette nouvelle espèce supérieure à un état bestial.
L'intrigue est classique, le rythme plutôt lent nous emporte dans ce monde sombre et terne. Apparemment, être immortel et plein de pouvoirs ôte toute joie de vivre. Ethan Hawke fait du Ethan Hawke, et en fait, eh bien ça n'est pas si mal. Sur un ton désespéré, avec un léger espoir tout de même, et cette singulière propension à ramener la mode des années 50 (fantasmées par les ricains) dans un futur dystopique, voici un film que j'ai eu plaisir à visionner, deux fois même, le casting y est pour beaucoup, mais sans être original, c'est un bon moment de cinéma.