Stallone humble
Un film où tout commence par un chargement de produits toxiques, avec un petit frisson qui amène à ce qui va peut-être arriver et dont on apprend qu'il va passer dans un tunnel, alors qu'il y a de la...
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le 13 juin 2017
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Un mec qui veut absolument jouer les héros pour s’amender d’une erreur passée se lance au secours d’individus prisonniers d’un tunnel sous-marin venant de s’effondrer à cause d’un véhicule de junkies qui a foncé sur un camion transportant de la nitro. Bienvenue dans Daylight, un film catastrophe tout comme on s’y attend avec du Stallone (qui fait du Stallone) sur un scénario des plus caricaturales.
Bon alors on ne va pas tortiller, le film est hyper convenu. On voit venir les rebondissements à dix mille kilomètres, tout est prévisible, pour couronner le tout, les personnages blancs survivent, les noirs meurent (bien sûr), et le chien, quant à lui, on croit qu’il est mort, mais en fait il survit (bhein oui, faut pas déconner, ils n’allaient pas faire mourir le clébard). Sur les quatre noirs du casting, trois sont des prisonniers. L'autre est une sorte d'agent de maintenance. Ahah, ces bons vieux Américains !). Bon, je ne vais pas mentir, il y a un blanc qui meurt aussi, un espèce d'alpiniste imbu de sa personne. Mais ça fait chier parce que c'est Viggo Mortensen, et j'apprécie cet acteur. Le seul qui vaille la peine, ils le font disparaître au début. Ils sont vraiment cons ses auteurs.
Il est vrai que le film s’illustre comme un archétype du genre, en brillant par son manque d’audace et ses automatismes, ça en devient ridicule. On a le sentiment que les producteurs se sont dit « Qu'est-ce qui marche en ce moment? On va faire un film catastrophe, mais on va pas trop se casser le cul, on va juste mettre un tunnel qui s’effondre, on va y fourrer Stallone dedans, et tient bon ! ».
Après, en toute objectivité, le film se laisse visionner sans trop de difficulté (pour peu que l’on ne soit pas trop hermétique à la tête d’affiche). L’action est prenante, l’ambiance est efficace, certaines scènes (comme le passage dans les ventilateurs) sont terriblement oppressantes.
Au final, Daylight n’est pas un chef d’œuvre, c’est une production paresseuse, mais qui se donne les moyens de fonctionner, en se reposant sur des effets visuels réussis, et des schémas standardisés, mais qui ont fait leurs preuves, et qui fonctionneront toujours (je crois).
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Créée
le 28 févr. 2023
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