Deuxième volet de la trilogie du Baztan suite au Gardien Invisible et avant Une Offrande à la Tempête et toujours réalisé par Fernando Gonzalez Moline, De chair et d'os poursuit donc l'histoire d'Amaia, interprétée par la belle Maria Etura, et mon ressenti sur ce film est un copié-collé de celui que j'ai eu pour le premier épisode : c'est visuellement très soigné et je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, mais de l'autre côté, j'ai un vrai problème avec le concept de base auquel je n'arrive pas à accrocher.
Alors je ne dis pas, les espagnols ont du talent à revendre quand il s'agit de mettre en scène des thrillers policiers et la plupart que j'ai vu sont très sympathiques, dans De chair et d'os, je n'arrive tout simplement pas à trouver crédible la manière dont les événements s'enchaînent à l'écran avec tout un tas de coïncidences qui lient les enquêtes d'Amaia et sa vie personnelle qui s'entremêlent d'une manière un peu trop "ta gueule c'est comme ça et pas autrement" pour moi, on se croirait dans du soap-opera de mauvais goût (oui je sais, pléonasme).
Pourtant, tout n'est pas à jeter, je le disais en introduction, le film est très beau visuellement et efficace dans sa narration et de temps en temps, il y a une scène assez forte qui me faisait me dire que dans un film un peu moins con, ça pourrait donner des séquences très intenses émotionnellement parlant.
Bref, De chair et d'os est fait avec un certain professionnalisme, mais je doute franchement qu'il puisse impressionner les cinéphiles amoureux de polars tant la manière dont le film raconte son histoire est invraisemblable!!