La trilogie de La Vallée du Baztan nous donne ce deuxième volet.
Il s'agit de la suite de l'excellent "gardien invisible" et je l'avoue j'ai été moins emballé par cette histoire d'os et et de meurtres semble t-il provoqués par quelque chose que l'on ne maitrise pas.
Je n'ai jamais été convaincu par ses ambiances avec un fond de diable, de sorcellerie ou d'ésotérisme.
En suivant les aventures d'Amaia qui a accouché d'un petit garçon, je me perd un peu dans toute cette histoire.
Autant dans le premier le coté fantastique survolait l'histoire et se mariait parfaitement à l'intrigue.
Autant l'intrigue de "De chair et d'os" n'est pas folle, et ce combat contre sa famille, son passé et sa mère qui ferait presque passé Hannibal Lecter pour un ange, ne sont pas suffisant pour être au niveau du premier volet.
La réalisation de Molina reste la même, très sombre, le temps le même très humide, avec même des inondations qui collent parfaitement à la dramatique actualité que vient de subir l'Espagne.
Mais cette histoire de famille de tarée, et cette découverte tragique se noient (dans tous les sens du terme) dans les méandres d'un scénario trop fourre tout.
Le prétexte de force obscure, le prétexte de l'élu, le prétexte de la maman chérie qui veut bouffer son petit fils, c'est un peu beaucoup pour un histoire.
Donc difficile pour moi pour accrocher pendant ses deux heures.
Non ce n'est pas mauvais, mais c'est trop facilitant au niveau scénario, donc je reste un peu sur ma faim, surtout après le très bon premier volet.