Poétique
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le 15 janv. 2011
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Étrange de constater, avant de voir le film, qu'il n'est jamais cité quand on parle d'Alfonso Cuaron. Après visionnage, je comprends mieux, car c'est d'un nunuche.... Bien que ce soit tiré du roman éponyme de Dickens, le scénariste a eu l'intelligence de moderniser l'intrigue en la plaçant à notre époque, la Floride de 1998 ayant remplacé l'Angleterre de la fin du XIXe siècle.
Cela dit, l'histoire originelle était très complexe, et pour faire tenir tout ça dans un film de 100 minutes, on a dû aller à l'essentiel, garder les 3 époques de Finn (et non plus Pip) ; l'enfance, l'adolescence, et l'âge adulte. Il en résulte un accouchement bâtard, où on n'a gardé que le côté mélo de l'histoire, et élaguer toute la partie historique.
Le côté roman d'apprentissage n'y est plus, Pip (que joue Ethan Hawke) se révélant dès le départ doué dans le dessin, pour garder au final un côté chronologique très classique où celui-ci va courir toute sa vie auprès de son grand amour, Estalla, incarnée dans le film par Gwyneth Paltrow.
On retrouve aussi la grand-mère excentrique de cette dernière, que joue Anne Bancroft, et la présence secondaire, mais décisive, de Robert De Niro qui incarne le fameux forçat que Pip avait sauvé à son enfance.
Le film est une pure commande, et cela se voit, car on a rarement vu Alfonso Cuaron s'impliquer aussi peu, sans réelles fulgurances visuelles, et par une photo de Emmanuel Lubezki qui est, j'ose le dire, très terne. Par contre, on trouver deux belles scènes ; une où le petit Pip va boire à une fontaine, et où les lèvres d'Estella vont se rapprocher aux siennes, et une autre avec Pip adulte, qui va faire irruption dans un restaurant pour arracher Estella des griffes de son futur mari, faire quelques pas de danse, et sortir avec elle en s'embrassant sous une pluie torrentielle.
Mêle une scène qui devrait être foudroyante de sensualité, à savoir Estella qui se met nue pour que Pip puisse la dessiner, à la demande de son futur mari, reste d'une grande froideur ; elle n'est pas la chose que l'on désire le plus à ce moment-là.
Les acteurs ne sont pas très bons, soit dans l'hallucination, comme Ethan Hawke et ses cheveux blonds, ou Gwyneth, qui ne dégage pas une once de sympathie. Il reste par surprise Robert De Niro qui, en quelques minutes de présence, sait justement montrer sa présence à l'écran, et qui sait faire montre d'une réelle émotion.
Rendez-vous loupé donc pour Alfonso Cuaron qui rejettera toujours ce film, fait selon lui pour les mauvaises raisons, et qui tournera le dos au cinéma américain durant plusieurs années, le temps de faire l'excellent Y tu mamá también.
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Créée
le 16 févr. 2017
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