La Galice jusqu'à l'hallali
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Raoul est un séducteur. Quitté par Hélène, il tente de conquérir Sophie puis se tourne vers Mathilde, jeune femme entreprenante. Le film s'inspire des écrits de Stendhal par l'entremise de son coscénariste, le célèbre Cecil Saint-Laurent, qui sert un peu de fil conducteur, présent à l'écran et en voix off. Séduction, cristallisation, collection, séparation, jalousie et même impuissance : le sentiment amoureux et le sexe y sont vus de manière très masculine, avec finesse et élégance, parfois, avec arrogance et suffisance, de temps en temps. Certains propos et plusieurs scènes auraient de quoi faire hurler les féministes d'aujourd'hui. Autre époque, autres moeurs. Le film est plutôt ludique, comme souvent chez Aurel, avec une petite pointe de mélancolie. Piccoli est parfait comme toujours et dans ce rôle de Don Juan des années 60 qui filme ses conquêtes (sexe, mensonges et super 8), il a la grande chance d'être entourée d'actrices belles et talentueuses : Anna Karina, Joanna Shimkus et surtout la merveilleuse Elsa Martinelli.
Créée
le 27 déc. 2018
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