Lors de sa chronique TV, un critique ciné qui avait manifestement tondu la pelouse avec les narines a comparé De l'huile sur le feu à un Roméo et Juliette moderne. Quant au réalisateur, Nicolas Benamou, dont c'est le premier film, il se réclame carrément des influences du Splendid et de Will Ferrell !
Rien de tout cela dans cette merde insupportable qui véhicule un humour communautaire crasseux et ne fonctionne que sur des clichés et des vannes racistes nauséeux. Ici, tout le monde s'insulte non-stop, les Arabes se faisant traiter de terroristes et les Chinois de bouffeurs de chiens, et le summum du gag, si je mets de côté le Chinois gay ("Wouarf wouarf, un Chinois avec une perruque qui se met du rouge à lèvres, trop laulant !"), c'est quand un Imam se retrouve à manger du porc sans le savoir sous les yeux épouvantés de la famille musulmane piégée par ses voisins aussi cons qu'elle ("Wouarf wouarf, un Imam qui mange du porc et qui aime ça, extra PTDR !").
Au début j'ai trouvé ça lamentable, à la fin je trouvais ça détestable et je suis sorti de la salle très en colère.