Plus poétique que le premier volet avec lequel il n'a pas grand chose en commun, si ce n'est le réemploi des deux acteurs, le spectateur est entrainé dans la mise au vert de deux yakuzas qui se retrouvent sur l'île où ils ont grandi ensemble. Une construction qui n'est pas sans rappeler Kids Return, de Takeshi Kitano, pour le portrait assez naïf mais touchant de ces deux jeunes adolescents, et aussi Sonatine du même Kitano, concernant la mise au vert et le traitement de l'ennui. Malheureusement, dans le rythme assez mou entrecoupé de flashbacks on finit par perdre notre intérêt pour les deux protagonistes.