Premier point déjà connu mais à noter : R.Reynolds met du cœur à l'ouvrage pour vendre son film et ça se ressent ; dans la promo, dans les (très nombreuses) références et dans le ton du film. On pouvait s'attendre la ce que la recette soit déjà épuisée après le 1, drôle mais non transgressif à souhait mais on s'en tire plutôt bien. En fait, je l'ai préféré au 1. Plus bordélique, pas de méchant et de dualité. Seulement de l'action et des bonnes scènes bien marrantes.
Bon, partons sur les références. J'en arrive à un point où j'ai du mal à les compter : entre les vannes contre le "DCEU", les clins d’œil aux X-Men (plus ou moins évidents pour certains) à un ensemble de liens à l'actualité tout en passant par les comics, on est servi. C'est drôle, efficace et absolument pas utile au scénario mais au fond est-ce là le plus important ?
La X-force est elle l'une des meilleurs références et aussi l'une des scènes les plus drôles du film. Le saut en parachute est de loin le moment le plus barré. C'est complètement con mais tellement bien fait. Le Deadpool "enfant" est quand à lui l'une des meilleures idées de ces dernières années. Bien trouvée et bien exploitée : clairement réussi.
L'histoire ? Quelconque et sans grand intérêt. L'évolution des mentalités des personnages ? Me faites pas rire. Les nouveaux personnages ? A part Cable et fat-Firefist, c'est pas folichon. Mais pour le coup, Cable s'en sort bien. Il faut le noter. Déjà esthétiquement et puis ensuite, ils l'ont à peu près bien construit même si de temps en temps, il frise le plagiat de Terminator (bien que je suppose que je suis loin d'être le seul à l'avoir réalisé).
Les chorégraphies sont banales mais bien rythmées. C'est ambiancé : toujours ce subtil apport de la bande-sonore aux scènes. L'esthétique rend plutôt bien mais si Colossus est toujours aussi mal fait : il fait assez faux et je trouve ça dommage.
Je pense pas m'étendre davantage sur le film. Mieux que le premier, je suis partisan qu'on s'arrête là. Qu'on évite de tirer sur la licence en atteignant le point de non-retour.
Deux bons points en plus : le générique (excellent, rien à dire) et le générique de fin (là aussi, juste parfait).