Deadpoule et Volvorien

Ni Hugh Jackman, ni briser le 4eme mur, ni un monstrueux coup de comm ou bien des cameos fan services ne suffisent à faire un bon film… Il serait temps que Kevin Feige en prenne conscience.

Dans le dernier opus de la saga, “Deadpool et Wolverine”, le tandem tant attendu de deux des personnages les plus charismatiques de l’univers Marvel semble avoir échoué à redonner vie à une franchise en déclin. En tentant de ramener Wolverine et de faire le tri parmi les personnages hérités de l’ère Fox, le film se perd dans un méli-mélo insensé, dénué de toute substance artistique ou émotionnelle.

Alors que le premier épisode de Deadpool avait su captiver par son ton léger et absurde, servant à contrebalancer la souffrance intrinsèque du personnage principal, cette suite se révèle être une déception. La légèreté et l’absurdité semblent ici gratuites et artificielles, déployées uniquement pour soutenir un scénario d’une simplicité déconcertante mais paradoxalement difficile à suivre.

Les scènes de combat, qui auraient pu être le point fort du film, sont désespérément ternes. La réalisation manque cruellement de cœur, et les séquences d’action sont gâchées par une caméra tremblante et une chorégraphie peu inspirée. Aucune scène de combat ne laisse une empreinte durable, et l’absence d’ambiance palpable rend le visionnage laborieux.

Comme ces prédécesseurs et presque l’ensemble des films du MCU, le film souffre également d’un manque flagrant de figurants et de décors vivants, donnant une impression de désertification. Les décors eux-mêmes sont fades, sans âme, renforçant l’impression d’un univers vide.

Malgré ces critiques sévères, le plaisir de retrouver Deadpool et Wolverine à l’écran n’est pas entièrement absent. Pour les fans inconditionnels, revoir ces personnages emblématiques pourrait suffire à justifier le prix du billet. Cependant, cela reste un maigre réconfort face à un film qui peine à trouver son identité et à offrir une véritable expérience cinématographique.

En somme, “Deadpool et Wolverine” échoue à raviver la flamme de ses prédécesseurs et laisse un goût amer de déception. Un pari manqué pour une franchise qui semblait pourtant prometteuse…