Le concept de Deadware est simple et efficace. Un jeu old-school en ligne qui est hanté. Pour ceux qui surfent sur Internet, cela a de quoi faire cogiter. Afin d’appuyer cette idée, le film porte un visuel fort. On est en immersion dans un ordinateur des années 90. Les anciennes fenêtres Windows, la webcam pixélisée, tout y est pour être plongé dedans. Le graphisme aussi du jeu fait penser à ses années-là.
Le film a un peu de mal à démarrer. Il y a quelques lenteurs le temps que les personnages se mettent à jouer. Ils racontent leur vie qui n’est pas des plus intéressantes. Par contre, du moment où ils commencent à jouer, c’est beaucoup mieux. La durée courte du film permet d’avoir un rythme intense. On a l’impression de jouer avec les personnages. Cela permet de vraiment vivre à fond les passages de tension. Les passages avec des sursauts sont bien présents.
En revanche, le scénario patine un peu. Au fur et à mesure que l’histoire avance, on sent qu’elle fonce vers un cul-de-sac. L’aspect jeu en lui-même est bien, mais la tentative d'avoir un scénario autour n’est pas convaincante. Deadware se complique la tâche pour rien avec un puzzle dont les pièces ne collent pas.