Quand Light Turner utilise son carnet surnaturel pour faire justice lui-même, il attire l'attention d'un détective, d'un démon et d'une fille de sa classe.
DEATH NOTE est l'adaptation Netlflix américaine du manga culte de 2003. Et cette adaptation (réalisé par celui qui a raté GODZILLA X KONG (bien que j'ai pas encore vu le film de 2021 qu'il a également réalisé)) a été très mal accueilli, considéré en général comme une bouse et une des plus mauvaises adaptations de manga.
Finalement, j'ai trouvé que le film était pas si mal que ça et une bonne mise en bouche (sachant que je ne connais pas l'œuvre originel) pour le manga.
Ca raconte l'histoire de Light Turner, un jeune lycéen qui hérite d'un carnet surnaturel propriétaire du dieu de la mort, lui permettant de tuer où d'influencer les personnes en écrivant leur nom sur le carnet. Et en voulant se faire passer pour un justicier reconnu à l'international, il attire l'attention d'un détective.
Dans l'ensemble, l'histoire est vraiment pas mal, avec une bonne intrigue mêlant horreur, thriller et psychologique et surtout qui exploite bien le concept de justice ambiguë (avec Light qui cherche à faire ce qui est juste, et avec les meurtres qui sont en contraste avec sa personnalité) et surtout du pouvoir corrupteur du carnet, faisant chuter le héros dans une spirale infernale.
Si l'histoire est assez intéressante et bien mené dans une grosse partie du film, le dernier acte tombe malheureusement à plat, trop américanisé avec une course poursuite assez inutile et peu subtil, ainsi
que la mort de Mia qui est tournée au ridicule avec la musique de fond
Le casting et les personnages sont par contre assez bons et ne recevant pas le backlash qu'ils ont reçu. Nat Wolff est vraiment bon dans le rôle de Light Turner, le lycéen qui cherche à détruire les injustices mais qui va entrer dans une spirale infernale et avoir un détective dans le dos. L'acteur est bon, malgré des moments où il surjoue notamment quand il prend peur pour la première fois de Ryuk. Et la belle Margaret Qualley (que je commence à être à fond sur elle depuis THE SUBSTANCE) est assez bonne dans le rôle de Mia, celle qui va devenir la petite amie de Light (avec une bonne petite alchimie amoureuse quand ils décident d'agir à deux avec le carnet contre les injustices du monde) et qui va petit à petit être fascinée et attirée par le pouvoir du carnet. Après on a Lakeith Stanfield qui est très bon dans le rôle de L, le détective intelligent qui va réussir par intimider et pousser Light à ses limites. Et on a Willem Dafeo qui est excellent et diaboliquement jouissif dans le rôle de Ryuk, le dieu de la mort propriétaire du carnet qui décide des règles.
La mise en scène est bonne dans l'ensemble, avec une bonne ambiance visuelle sombre, ainsi que de belles scènes visuelles comme la scène en rouge quand on voit pour la première fois L sortant d'une scène de crime au Japon, où encore l'éclairage néon durant le face à face entre Light et L avec ce dernier qui est convaincu que Light est Kira. Et les scènes de meurtres sont assez bonnes avec un coté gore délirant à la destination finale, et la scène de la grande roue est assez spectaculaire malgré le coté un peu ridicule qui suit.
Et la musique est correcte malgré des choix musicaux à l'américaine qui entache certaines scènes (notamment spoilé plus haut).
Donc, une adaptation pas si mal malgré des défauts notamment dans le dernier acte, et qui reste honorable et donne envie de s'intéresser au manga. Malgré ce que l'on dit, on est très loin d'une catastrophe cinématographique (et surtout d'exécution dans l'adaptation) à la DRAGONBALL EVOLUTION.