L'affiche est plutôt sympa.
Le scénario l'est beaucoup moins. En fait, passé l'intro étrange mais amusante, ça part assez vite en sucette, avec un sens du non-sens parfois impressionnant (mention spéciale sur la fin que je n'ai tout simplement pas trop compris). C'est parfois un peu Z, y a quelques idées folles, mais ça aurait pu être poussé plus loin.
L'auteur sauve un peu les pots grâce à sa mise en scène hyper dynamique et surtout grâce à une sur-utilisation de la steadicam. je vous le dis clairement, l'intérêt de ce film réside dans les nombreuses courses-poursuites qui rappelleront entre autres "Point Break" (je sais, c'est sorti après, mais il y a de fortes chances que vous ayez vu "PB" avant de voir ce petit film obscur) et "Steet Trash" (même remarque) ; je me suis demandé si Jim Muro avait participé à ce film mais non, en fait c'était Craig Howard qui était chargé de courir comme un fou avec ce système de stabilisation. Y a aussi de chouettes effets gore, surtout l'opération crânienne, ce qui laisse entendre un budget honorable. Le découpage est très dynamique, parfois ça fait penser à de la BD ; personnellement, ça m'a plu, ça met dans l'ambiance et puis ça évite de s'ennuyer, surtout lors des creux narratifs). Les infirmières sont plutôt sexy, dommage qu'elles ne tombent pas la chemise ; pour compenser, une des héroïnes décide de faire l'amour en plein jour sans trop se cacher (et après elle se plaît qu'on la matte, la salope !). Les acteurs font bien marrer aussi, que ce soit par leur accoutrement entre la mode Punk et SteamPunk, ou par leur jeu adéquat par rapport au sujet (les tronches qu'ils tirent parfois).
Bref, "Death warmed up" est une série B tendant vers le Z qui impressionne tout de même grâce à de bons effets spéciaux et des plans steadicam fort sympathiques.