La première partie de l’éveil de la bourgeoise est tout à fait réussie, scènes courtes aux effets non appuyés qui rythme le dévergondage d’Ami (Ryoko Watanabe remarquable).
Certaines scènes dans la maison close semblent même recopiées de « Belle de jour » de Bunuel (1967). La deuxième partie où Ami subit les humiliations de l’ami de son mari est plus japonaise : bondage, fouets, ballade en laisse et casse l’élan de la première partie.
Néanmoins, le réalisateur-scénariste Hidehiro Ito à qui nous devons « Story of White Coat: Indecent Acts » (1984) est un faiseur honnête et qui bénéficie de bons techniciens : lumière, décors, cadrage, montage permettant des images soignées et agréables. Il bénéfice également de l’interprétation et de la présence d’une Ryoko Watanabe qui tient là un de ces rôles les plus intéressants.
Malgré cette baisse d’intérêt, cette « Débauche » constitue un film tout à fait regardable de la grande époque de la Nikkatsu.