La Galice jusqu'à l'hallali
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Qu'est-ce que c'est beau le Caucase, et particulièrement la Svanétie, sous la neige. Mais rude et âpre, aussi, pour ses habitants. Et encore davantage pour les femmes, toujours victimes de traditions patriarcales à base de mariages arrangés. Sans parler des vendettas qui perdurent entre les familles. Dede, premier film de la jeune réalisatrice Mariam Khatchvani (31 ans) est ouvertement féministe et terriblement dramatique. Le destin de son héroïne est marqué par les mariages (forcés) et les enterrements. Son chemin est ardu et douloureux, fait de tragédies en cascade, au point que l'on se prend à trouver que c'est peut-être un peu trop. Mais l'est-ce vraiment ? Très agitée dans sa première partie, la caméra de la réalisatrice se calme heureusement par la suite. Le dénouement est porteur d'espoir, bien que nécessairement lié à un compromis. Il y a encore beaucoup de travail pour améliorer la place des femmes, dans les petits villages de Géorgie comme dans beaucoup d'autres endroits sur la planète.
Créée
le 9 nov. 2017
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