A voir surtout pour la prestation de Simone Signoret, Blier prend aussi une certaine épaisseur.
Le scénario est moyen car il cale un peu sur la fin mais le film montre la misère et la prostitution de manière assez réaliste, ce qui sera rarement le cas dans les films de cette époque et bien après. Premier grand rôle dramatique à Simone Signoret. Elle entre dans le monde sombre d’Yves Allégret qui avec une sobriété et une rigueur exemplaire. Marcel Dalio joue de manière convaincante un minable souteneur, lâche, veule et stupide, face à un Bertrand Blier épatant de naturel et d’équilibre, entre humanité et autorité, désintéressement et gestion de son business. Mais c’est surtout Simone Signoret qui monopolise (magnétise) l’attention. Belle comme jamais, elle arrive à atténuer sa classe naturelle par une démarche de godiche, ce qui la rend encore plus touchante, malgré sa froideur apparente. Au crédit également une direction d’acteur qui ne néglige aucun second rôle. Enfin, grâce à des décors très réalistes de Georges Wakhévitch et une photographie bien dépressive de Jean Bourgoin le cinéaste réalise un de ses grands films, avec une ambiance qui oscille entre morne et morose. la volonté et les scène un peux plus méchante on va dire , elles sont totalement rater et totalement fini inefficaces c'est vraiment dommageable pour ce genre de film même pour cette époque.