Deepwater Horizon de Peter Berg
Après avoir impressionné avec son film de guerre « Lone Survivor » en 2013, Peter Berg était revenu en 2016 avec entre ces mains Deepwater Horizon, un film catastrophe retraçant des faits réels de 2010 où la plate-forme pétrolière d’Horizon avait connu un accident terrible.
En choisissant d’orienter son film dans un mélange entre film catastrophe hollywoodien et film humaniste, Peter Berg réussi à proposer une aventure humaine et spectaculaire.
Clairement le film s’impose comme une belle surprise, on est dans le bon coté du cinéma américain. On pourra tout de meme regretter des petits défauts qui empêche l’oeuvre d’etre entièrement marquante.
Mais dans l’ensemble, Deepwater est un film qui mérite d’etre vu rien que pour le spectacle, c’est de plus dommage qu’il soit passé assez inaperçu.
Si globalement le scénario fonctionne c’est pour sa dimension humaine et son thème de la fatalité. En effet, dans sa structure, le film n’a clairement rien d’impressionnant, meme si le rythme est pour le coup parfaitement gérer.
Le réel intérêt de l’histoire est en effet le traitement intime et humaniste de ces personnes « normales » qui ont lutter pour leur survie. Cette aspect la est très bien traité par le scénario.
Malheureusement on pourra noter quelques personnages assez mal introduits et clichés comme celui de John Malkovitch. Mais aussi, deux ou trois scènes qui font « déja-vues » dans ce type de production.
Mais dans l’ensemble, le scénario se révèle intéressant pour ces thématiques.
Avec Deepwater, Peter Berg s’impose désormais comme l’un des réalisateurs américains à suivre de prêt. Son film joue d’une identité assez remarquable entre une réalisation viscéral et réaliste ou encore une photographie apocalyptique.
La réalisation de Berg nous plonge au plus prêt des hommes et de leurs sentiments avec ces gros plans mais Berg s’est aussi aérés ces cadres pour rentres certains moments très spectaculaires.
Meme les CGI sont plutôt honorables.
Le casting :
Mark Wahlberg fait assez peur lors de sa première séquence mais il rentre vite dans son role. Dans la seconde partie du film il est meme très juste.
Kurt Russel est excellent et physiquement très impliqué.
John Malkovitch est en revanche assez cliché voir agaçant dans sa manière de joué, c’est dommage car ses collègues lui donnent bien la réplique.
Dylan O’Brian est très bon et prouve qu’il est un acteur a suivre de prêt.
Conclusion :
Entre grand spectacle et film humaniste, Deepwater Horizon s’impose comme un jolie film catastrophe où Peter Berg confirme toutes ses qualités visuels. On pourra reprocher au film de rares clichés mais dans l’ensemble le film tient ses promesses.