Dans son école, Mirella se lie d'une tendre amitié avec Francesco. Lorsque la directrice aux idées rétrogrades les punit, une enseignante tente de prendre leur défense, mais elle se fait renvoyer. Une incursion en Italie pour Léonide Moguy avec un film en avance sur son époque qui aborde la question de la sexualité des jeunes adolescents et surtout les dangers d'une éducation qui la considère comme perverse. Le film eut un succès retentissant à l'époque mais il est aujourd'hui difficile à voir pour ce que l'on aurait facilement tendance à prendre pour de la niaiserie (du côté des plus jeunes) et de la moralisation exagérée (pour les adultes), sans beaucoup de nuances. De plus, l'aspect mélodramatique de l'intrigue n'est pas loin d'être ridicule, toujours avec nos yeux contemporains. Léonide Moguy fait tourner à Pier Angeli son tout premier film, confie à Vittorio de Sica un rôle sympathique et à Gabrielle Dorziat celui d'une duègne imbuvable dont elle s'acquitte avec son talent habituel.

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le 11 nov. 2020

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