Docteur Maboul
Etre démineur en Irak, c'est comme jouer à une sorte de Docteur Maboul niveau compétition internationale. Il faut couper le fil bleu avec des gants de boxe sans toucher les bords en portant une tenue...
Par
le 27 juin 2010
45 j'aime
4
Bigelow traque la jouissance ordalique dans la conflagration de l’action. En immersion, au risque de se perdre, un pari de vie ou de mort. La conduite ordalique qui désigne une forme très particulière de relation subjective au risque peut être définie comme le fait de s'engager de façon plus ou moins répétitive dans des épreuves comportant un risque mortel : épreuve dont l'issue ne doit pas être évidemment prévisible le fait de s'en remettre à l'Autre, au hasard, au destin, à la chance...ce qui peut caractériser le personnage du film, un combattant qui ne peut avoir une existence ordinaire tant il semble "addict au risque.
Tourné comme un reportage de guerre on découvre du point de vue des soldats une tension qui va crescendo jusqu’à la fin. Des émotions fortes !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films réalisés par des femmes
Créée
le 5 août 2024
Critique lue 6 fois
D'autres avis sur Démineurs
Etre démineur en Irak, c'est comme jouer à une sorte de Docteur Maboul niveau compétition internationale. Il faut couper le fil bleu avec des gants de boxe sans toucher les bords en portant une tenue...
Par
le 27 juin 2010
45 j'aime
4
La thématique est forte, rarement exploitée au cinéma, mais le tout manque de cohérence/réalisme malgré la mise en scène caméra à l'épaule et cadre façon "attention film indé". La réalisation souffre...
Par
le 4 mai 2010
40 j'aime
6
Le propos du film? La guerre, c'est la meilleure came qui existe pour un adrenaline junkie. Merci Kathryn, je n'aurais jamais deviné ça sans toi. Démineurs n'est donc pas un film très intelligent. Ce...
Par
le 20 août 2010
30 j'aime
Du même critique
Devenir père est un chemin balisé par l’amour et la transmission. Entre liens du sang et liens du cœur, une ballade pudique et douce-amère. La paternité est à la fois éternelle et changeante. La...
Par
le 19 août 2024
6 j'aime
Entre souvenirs, allusions, ellipses, Larraín narre le requiem fantasmé de la diva. Pèlerinage baroque dans la psyché blessée d’un mythe.C’est à travers des ellipses, flashs back en noir et blanc et...
Par
le 6 févr. 2025
6 j'aime
1
Une réussite en tous points : casting, mise en scène, narration avec son montage alterné, une dramaturgie des émotions et des actions. Et le roman est très simplifié sans être trahi car l’imaginaire...
Par
le 11 juil. 2024
5 j'aime