I'm a walking disaster, I'm a demolition maaaaan
Demolition Man. Sylvester Stallone. Sandra Bullock. Wesley Snipes. Un réalisateur novice. Une production Joel Silver. Un monde futuriste. Vous avez peur? C'est normal. Il n'y a que moi pour aimer ce genre de film.
Si maintenant, je vous dis que les scénaristes, c'est celui de Batman Le Défi, associé à celui de CSI : New York et Hawaii Five-0 et d'Action Jackson, que le réalisateur, c'est celui d'Excess Baggage et que Stallone est dans sa période comique, c'est mieux? Soyons clair, le film est loupé dans les scènes d'action, un poil trop nombreuses et tournées de façon académique. Les plans sont tous propres, la musique parfaitement incorporé, et on aurait aimé un peu plus de folie dans ces combats entre Snipes et Stallone. Brambilla a pris son manuel du parfait réalisateur, ne coupe jamais la tête de ses personnages dans les plans, laisse très peu de faux raccords et n'innove que sur son utilisation vraiment sympathique de la contre-plongée... Où est-ce que le film réussit le plus? Dans ses scènes de comédie.
Sorte de comédie futuriste très référentielle et surtout très drôle, aux one-liners réellement badass et au scénario béton sur sa vision du future, ce Demolition Man est une sorte de Last Action Hero en légèrement moins bien, très bien joué par le trio principal (Stallone et Bullock sont prodigieux, mais Wesley Snipes est ailleurs, dans une autre galaxie, totalement excellent, à en tomber de rire) et par les seconds rôles comme Bob Gunton (trop rare mais vraiment sympathique, comme acteur), Benjamin Bratt, Denis Leary (trop rare aussi) et Rob Schneider qui sur 3 apparitions fait plutôt plaisir. Comme en plus, le thème du film composé par Sting est badass, on se retrouve avec une œuvre techniquement parfaite, un peu longue dans ces scènes d'action obligées mais très drôle et surtout qui ne recule devant rien. A voir absolument.