Demonic : Carly est appelée par une clinique privée car sa mère, à laquelle elle n'a pas parlé depuis des années, est dans le coma... Mais la réclame. Rapidement on lui explique qu'à l'aide d'une nouvelle technologie, on peut désormais interagir avec les rêves d'une personne, et se rendre dans ses souvenirs sous la forme d'une réalité virtuelle. Carly va découvrir que sa mère n'est pas seule dans son esprit.
Et voilà la grosse gamelle de Neill Blomkamp.
Rien ne va, tout s'enlise, ennui, pour finalement retrouver une dernière partie tellement classique et déjà-vue qu'elle ne remonte pas la pente.
Visuellement, c'est un cauchemar. Les passages dans la réalité virtuelle sont hideux. A vouloir en faire une chose plausible, on se retrouve à visionner un très mauvais jeu vidéo avec des bugs visuels volontairement mis en place. C'est laid et désagréable à regarder. Le problème c'est que "dans la vraie vie", ce n'est pas beaucoup mieux. Les décors ne sont pas inspirés, et sur la fin on nous inflige des passages de vision nocturne rose fluo dégueulasses. Artistiquement c'est une calamité.
Sur le scénario, rien de bien passionnant non plus. Une histoire de possession des plus ennuyeuse. Et l'histoire est desservit par un rythme calamiteux. Il va falloir lutter pour ne pas s'endormir pendant la première demie-heure, tenter de s'accrocher à quelque chose pendant la très longue heure un quart restante.
Une véritable déception de la part de Blomkamp qui n'avait pas réalisé de long métrage depuis 2015 et Chappie. Espérons qu'il ne s'agissait que d'une malheureuse baisse de régime, et qu'il remontera la pente avec le très attendu District 10.