Faux thriller où se questionnent l’exploitation du corps et la violence. De chaque côté de l’écran, Assayas fait basculer réel et virtuel.
Le thriller classique cède la place à autre chose : un polar perturbant qui nous dérange. Faux semblants, plusieurs directions, jouant avec l’ambiguïté des images entre fantasmes, réel et imaginaire devenus interchangeables. En installant tout du long un mouvement de fascination- attraction autour de la dimension de la violence, de l’exploitation du corps, du pouvoir cynique des milieux d’affaire et des ambitions démesurées. C’est très prémonitoire avec le développement du virtuel des images et de leur exploitation parfois plus que malsaine.