Ah ça pour l'avoir dans le c.., je l'ai, et bien profond! La vulgarité n'est habituellement pas trop mon fort, mais je ne peux hélas faire autrement pour vous exprimer le sentiment de dégoût et de mépris que j'ai eu après le visionnage de cet immonde "Demonlover". Loin de nous plonger dans un univers insolite et séduisant (comme sait par exemple si bien le faire Lynch, qui n'est pourtant pas mon réalisateur de prédilection), Assayas nous offre au contraire deux heures d'ennui rance (et quand j'écris ennui, le mot est encore faible), plongés qui plus est dans une esthétique de clip nauséeuse et qui finit par nous dégouter assez rapidement. On essaye alors de se rabattre sur un propos qui eût pu être riche de rélfexions s'il avait été un tant soit peu traité correctement, mais là encore, nous n'aurons droit qu'à des situations grotesques et à des personnages ressemblant plus à des zombies qu'autre chose, perdus dans des incohérences scénaristiques au final tellement nombreuses et grossières que l'on n'y fait à force même plus attention. Mais le pire, c'est bien qu'Assayas se la raconte, tant la prétention de l'oeuvre n'a d'égal que son propos flou, creux et avouons-le sans intérêt aucun. Bref, hormis la présence de la toujours sublime Gina Gershon, il n'y a rien, absolument rien à tirer de positif de cette immonde chose sans queue ni tête (surtout sans tête), et dont la principale réussite aura finalement été de prendre le spectateur pour un con, car de ce point de vue, nul doute que ce film est un chef-d’œuvre intemporel. Scandaleux.