Mise en abyme d’une sanglante expérience de cinéma. Pouvoir des images sur le réel, les démons déchirent la toile, le mal déborde l’écran. ne autre belle et horrifique surprise : baroque, gore et fantastique. Tout à la fois cauchemar de scènes démoniaques, film de zombies, avec contamination et transformation, film post apocalyptique avec son final étonnant. Un film avec de multiples rebondissements, de l’action. Quand la fiction pénètre le réel au cours d’un film d’horreur, on s’attend au pire : la projection du film contamine la réalité des spectateurs devenus possédés par une force démoniaque. Le mal se propage. Le cinéma, lieu clos, devient l’Enfer. Les spectateurs sont un à un contaminés et transformés en démons. Pléthore de scènes gore, avec mille trouvailles visuelles (les maquillages sont fort réussis) Quelques références grapillées ça et là : L’Exorciste avec les démons visqueux qui crachent une bave verdâtre. Suspiria pour les couleurs flamboyantes, éclairages surréalistes… Pièces désaffectées, sous-sols et couloirs labyrinthiques…Derrière les outrances dans les scènes parfois, se révèle peut être une métaphore: le pouvoir de l’image sur la réalité.