Dépression et des potes par cityhunternicky
Produite par Dominique Farrugia, qui a pas de chance en ce moment niveau films, dépression et des potes nous raconte les quatre dépressions simultanées de quatre potes.
Au delà de l'idée de base vraiment peu encourageante, l'histoire qui se développe ne rattrape pas, et ce à aucun moments, un niveau même bas d'humour. Un ou deux sourires vous éclaireront le visage vous permettant de ne pas vous pendre vous même. Bien sûr, le réalisateur accentue les caractéristiques des personnages, il essaye de jouer sur les stéréotypes en les utilisant tous un par un, mais rien n'y fait et le ridicule et l'exaspération grandissent à mesure que l'histoire avance.
D'ailleurs, aucun des personnages n'est sympathique. Ils m'ont tous complètement indifferencié face à leurs problèmes banals et leurs histoires pourries. Des thèmes forcément communs, passe-partout, traités des dizaines de fois, et dont aucun ne présente une originalité quelconque ou un traitement particulier. Non, on s'emmerde pendant 1h35 dans des décors pourris et fades, pendant que les acteurs nous livrent une mauvaise performance et qu'on se dirige poussivement vers le final à se tirer une balle.
Là dessus, il n'y a aucun rythme constant. Chaque scène a sa propre vitesse, et elle n'est pas en accord avec ce qui est montré. La musique est pas intéressante et on a de la peine face à l'enthousiasme que provoque la chanson d'un des quatre protagonistes. Sans parler du travail de doubleur voix et de danceur professionnel, l'un passant pour une blague d'amateur, l'autre devient une banalité, Fred Testot apprenant la salsa en 2 temps, 3 mouvements.
Pour conclure, le corps de rêve de Gyselle Soares et un ou deux sourires n'arrivent même pas à nous remonter le morale face à cette farce pathétique.