Un film fantastique un peu fou et décousu (parfois invraisemblable) sans que cela ne choque, car Till Kleinert arrive à insuffler une vrai vision dans son métrage. On est donc happé dans cette histoire de course poursuite, sans trop bien comprendre de quoi il s'agit exactement.
Le film vilipende la monotonie des banlieue et l'intolérance, notamment envers l'homosexualité, à travers des sous-entendus très explicites. Ça parait contradictoire, mais le film arrive à évoquer des choses sans jamais les nommer.
Le degré de folie du métrage monte à mesure que la fin approche pour exploser dans une scène finale sur la musique de The Ark.
Au final, si Der Samourai peut laisser dubitatif (on se demande où le réalisateur veut en venir) il emporte également avec sa folie maîtrisée. Il donne aussi envie de voir d'autres films du réalisateur qui est déjà arrivé à nous impressionner avec ce premier film de fin d'étude...