Dernier train pour le col de Bussang

Trop facile de dire "snowpiercer avec des zombies", il y a là un dosage émotionnel - peu habituel des zombies et d'horreur en général - entre le survival et le développement du personnage principal.

Pour ce qui est survival, c'est du grand classique, et les personnages secondaires et situations relèvent du cliché, mais finalement en joue.

Par contre j'ai trouvé l'histoire bien calibré et assez touchante. Certains diront "lent à démarrer" mais je préféré le voir comme la phase d'immersion.

A l'heure où Hollywood dégorge de la mièvrerie à tour de bras, du Hobbit aux Marvel, des scènes d'amour et de tristesses clichés, froides et aseptisées qui me font rouler des yeux, souffler et jouer sur le plus petit violon invisible du monde, ici le jeu est juste, franc et puissant.

Je ne pensais pas avoir un jour la larme à l'œil dans un film de zombies.

D'aucun me disent que c'est de l'émotion facile en utilisant un enfant. A ceux-là je dis va voir le film "La Rafle" et on en reparle.

Voyez-le