Veuillez nous excuser pour ce ret-argh**gnar**splatch**arghhhhhhhhh...

Ce film est un meltingpot de genre zombie-catastrophe-émotionnel. Ce qui est intéressant est qu'il se passe sur un très court laps de temps, pratiquement que de jour. C'est un trait intéressant puisqu'il s'abstient d'utiliser la nuit comme catalyseur d'horreur ce qui n'enlève rien à l'inéluctabilité d'une telle pandémie.

Autre point notable, le personnage principal, joué par Gong Yoo, n'a que très peu de lignes de dialogue bien qu'il soit réellement le centre de la narration, créant un boulevard à l'identification du spectateur et permettant de nouer le paquet cadeau émotionnel que l'on vous réserve. Dès lors l'introspection du personnage est menée par les tiers, par ce qu'ils lui renvoient qu'il aurait pu être et lui déroulent même les conclusions qu'il tire de l'expérience vécue. C'est assez peu courant mais ça marche, ou en tout cas ça a marché pour ma part.

Après on est sur du cinéma Coréen donc avec une culture différente et parfois la bande son semble complètement déconnectée de l'action, pour nous occidentaux en tous cas.

Certains passages sont complètement innatendus dans leur pivot narratif quand d'autres sont lourdement calqués sur des tropes Hollywoodiens bien standardisés. On valse alors entre du prévisible et de la surprise mais le tout s'enchaîne plutôt bien, et certains plans restent mémorables.

Bref, un nouveau regard sur le film de zombie et même si ça n'a pas l'impact d'un 28 jours plus tard ça reste un très bon film qui aurait pu transformer l'essai en terminant sur une note différente... ou plus tôt dans son montage.