Une juive, prisonnière d’un camp pour femmes, est la cible de nazis sadiques. Leur but : lui faire connaître la peur de la mort.
Comme je l’ai dit dans le titre, c’est un patchwork grossier des piliers de la nazisploitation entre Portier de Nuit où la juive finit par tomber amoureuse de son bourreau, Salon Kitty pour son côté sexy fétichiste et Salo pour le huit clos avec des bourreaux sadiques.
Les tortures sont originales mais ne poussent pas assez contrairement à un Men Behind the Sun. Le nazi joue brièvement avec sa victime avant de lâcher des « alors tu vas changer d’avis ? Tu as peur hein ? » puis 10 secondes plus tard : « ah tu résistes hein ? Tu ne paies rien pour attendre on se reverra ! »
Bref pas de réelle tension, on a aucune empathie pour cette femme.
Certaines mises à mort sont quand même originales : femme brûlée vive dans un banquet avec du cognac, une autre mangée par des chiens, mais bon ça reste encore une fois plus ridicule que choquant.
L’histoire d’amour à la fin est complètement pétée, on la sent arriver à bien entendu des kilomètres mais tout est extrêmement mal amené.
Néanmoins mention spéciale à la scène où la fille est suspendue au dessus d'une nuée de gerbilles.... (qui sont censées représenter des rats), j’ai bien rigolé. Ils auraient pu mettre des hamster ça aurait eu le même effet.
Bref c’est trop sérieux comparé à d’autres nazisploitation type Eurociné qui sont hilarants par leur connerie et trop grotesque pour arriver à la cheville d’un Salo. Très difficile de le mettre dans une case. En tout cas c’est très vulgaire et souvent inintéressant.