Monsieur Beauvois,
Je vous remercie chaleureusement d’avoir réalisé ce film. Grâce à vous, j’ai encore foi dans le cinéma français. Merci de prendre le temps dans l’écriture de votre récit. Votre réalisation sert vraiment le propos du film et je ne peux qu’en être admiratif.
Sachez que les sujets et les thèmes que vous abordez dans votre métrage me touchent profondément. La spiritualité, la religion, l’acception, la renaissance constante dans l’instant présent, en voilà des sujets vastes et difficiles à traiter. Difficiles, et tellement fascinants ! Le plus beau, c’est que pour traiter de tels sujets, vous êtes très bien entouré. Chaque comédien incarne son personnage avec grande justesse. Mention spéciale à Olivier Rabourdin qui interprète avec brio le prêtre Christophe, dont les inquiétudes et pensées constantes nous rappellent que la paix intérieure est le résultat d’une quête longue et tumultueuse.
Vous avez su me toucher avec votre film. La sobriété, voire la simplicité de votre réalisation sublime l’histoire. La dernière partie de votre métrage est, à mes yeux, la plus magistrale ; j’aime être marqué par la musique dans un film et en l’occurrence, chaque fois que j’écouterai à nouveau Le Lac des Cygnes je suis certain de me remémorer votre chef-d’œuvre, d’autant que cette musique sacralise la scène de façon impeccable. Cet élan musical arrive à point nommé et octroie une grande puissance au métrage puisque le reste du temps, vous avez volontairement laissé la musique de côté ; je trouve cela brillant !
Je suis très heureux de savoir que vous avez reçu le Grand Prix, vous l’avez bien mérité. Dorénavant une chose est sûre, vous pouvez compter sur moi pour le conseiller à mon entourage.
Philocine