J'écris cette critique à chaud, le film venant tout juste de se terminer.
J’avais hâte de decouvrir ce film, n’ayant vu pour l’instant que certains courts du monsieur ainsi que son « Revengeance »
J’ai été reellement emballée jusqu’à la moitié du film: la musique, l’humour noir, la poésie, le surréalisme... Le conformisme dans lequel les personnages évoluent; tous rêvent, à tout travers les ailes du personnage, à s’envoler loin de leur condition.
Rédiger une critique de ce film sans mentionner le style graphique du film serait ignorer le principal parti prix de Plympthon. C’est spécial... Pas beau, pas moche mais en tout cas ca sert le propos morose du film. (Dans un autre style d’animation au traits bruts et crayonnés, Jacques-Remy Girerd, c’est chouette.)
MAIS, est-ce qu’on parle du scénario?
Déjà, on voit venir la rédemption du personnage principal à 10 000 kilomètres.
Ensuite et surtout, je suis consternée par les rôles féminins dans ce film.
Tout d’abord, la potiche blonde soumise qui fait le ménage. Ça plante le décor. Et cette femme reste auprès des hommes qui l’agressent continuellement pendant tout le film.
Dommage que pour un film de 2009 je doive écrire qu’un homme qui vous agresse sexuellement ne devient pas votre « héro ». Vous ne pouvez pas tomber amoureuse de lui. Même si il vous emmène faire un tour dans les airs avec ses jolies ailes. Non. Il faut arrêter de montrer ça dans des films au 21eme siècle.
Poursuivons avec l’assistante du médecin qui n’est là que comme objet de désir.
Et pour couronnons le tout avec une blague grossophobe à l’encontre du troisième personnage féminin!
Morale du film: comporte toi comme un gros salaud, à la fin, tu auras quand même la jolie fille dans ton lit.
Je ne peux pas nier les qualités de ce long métrage: le travail fourni par l’équipe; la vision et la créativité de Plympthon, mais pour un film qui se veut « underground » ça sent fort l’homme préhistorique.