Petite déception, cette histoire de privé infiltré chez les yakuzas n'est pas un Suzuki version tabaillo, c'est beaucoup plus sage et conventionnel (tout en restant assez excentrique et pop).
Mais du coup, ce qu'on gagne en clarté, on le perd en génie.
J'ai remarqué que le héros suzukien est joufflu, à la limite du difforme parfois, mais classe tant dans la silhouette que dans la démarche. Une beauté décalée et improbable, comme les films de Suzuki.
Les Japonais ont aussi connu une période yé-yé. Ils se sont mangés les tsunamis, les séismes et les catastrophes nucléaires, Dieu aurait pu leur épargner ça.
Ah si encore une chose, le titre original est "Crevez, vermines !". Olé !